Ahlam

Ahlam a parfois aidé quelques vieillards à mourir et personne ne songerait à le lui reprocher — retrouve partout des figures de connaissance — Ahlam ne croit en aucun dieu, et il lui arrive parfois de se réveiller et de voir avec clarté le jour de sa mort. Recherche le nouveau pour le nouveau... Si les combats cessent un jour, nous les regretterons, disent les anciens, hommes que nous avions vus pourtant revenir démolis de la guerre... Se souvient de tout. Aime la guerre ; toutes les guerres — mais de préférence les solitaires — J’ai tué des bêtes fauves qui n’avaient presque rien d’humain, j’ai tué des enfants qui n’avaient pas toute leur barbe ; Ahlam s'accroche à la vie d’ici-bas au-delà de laquelle il n'en voit pas d'autre. Le fils d'Ahlam épousa une femme du royaume, Carmen, du nom d’un village qui n’a pas laissé de traces — adore les femmes politiques. Aime plein d'êtres mais peut aussi souffrir de l'animosité... Ahlam ouvrit l’habitacle du trésor, devant l'assemblée sacrée... Quierzy est devenu une ville très riche où les habitants sont heureux — Ahlam et moi avons convenu avec les hommes de Saint Aignan-le-Jaillard de revenir le lendemain. C'était le vent dans cette caverne. Ahlam n'a aucun sens de l’orientation. Ahlam s'intéresserait moins aux cygnes si il s'intéressait aux paltoquets. Les soldats et leurs femmes ont bâti des villages fortifiés, comme l’était Quentovic, et l’on peut voir chez nous, même si les remparts sont en ruine, la forme du condor gravée dans les pierres... Agam emportait en tout et pour tout un sac de voyage et son sac à main à gueule carrée et fermeture en laiton, pareil aux trousses que les médecins de campagne utilisèrent longtemps pour leur tournée.