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Des Mondes Incertains
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7 novembre 2015

Adur

Le royaume est rarement sous le soleil. Jonas ne supporte aucun empiètement sur son territoire. Je craignais voir le roi, Adur, et c’était en même temps mon espérance — et celles des hommes avec nous dans la chambre ; est calme, capable de comprendre les autres ; Donne-moi du courage ! Dit Agam ; considère " Tous les êtres sont peut-être mauvais : aussi, celui qui a le récit, où est-il" comme une expression très poétique — Samia a tout de suite compris que cette clef ouvrait la porte qu’elle n’avait jamais pu ouvrir tout au long de ces années... Jonas, avant d'agir, compte d'habitude jusqu’à treize. Aime pratiquer la lutte. Voici ce que Jonas raconta à ce retour du royaume, que nous ne comptions plus... — Jonas a vu ainsi mourir son père, le troisième Azaan, deux de ses frères et la femme de l’un d’eux ; que valent nos misérables forces contre les nations, Rahan, les bergers des montagnes tombant sous les balles maliennes ou belges — il faut bien pourtant que quelque chose comme ça lui arrive un jour ; alors, à l’orée de la forêt de fer, pour la toute première fois de sa réalité, Jonas se retourne, face aux ténèbres ; cultive les roses. Jonas ne s'épanouit que dans l'incohérence. — Vous l’enviez, criai-je aux murs circulaires ; quand je regarde la voûte céleste, je pense qu’ils y tournoient, quelque part, tous les souvenirs que ma mère a gardé de moi et je me réjouis qu’il lui reste l’éternité pour apprendre à les aimer — après avoir vaincu les Nemetacums, Jonas montra à ses maréchaux l'épervier brûlé dans sa paume droite. C'est bien sûr le chemin qu’a suivi votre roi.

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